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dimanche 25 novembre 2012

Ce qui est important



« Je me sens triste ! » dit une vague de l'océan en constatant que les autres vagues étaient plus grandes qu'elle. « Les vagues sont si grandes, si vigoureuses, et moi je suis si petite, si chétive. »
Une autre vague lui répondit : « Ne sois pas triste. Ton chagrin n'existe que parce que tu t'attaches à l'apparent, tu ne conçois pas ta véritable nature. »
« Ne suis-je donc pas une vague ? »
« La vague n'est qu'une manifestation transitoire de ta nature. En vérité tu es l'eau. »
« L'eau ? »
« Oui. Si tu comprends clairement que ta nature est l'eau, tu n'accorderas plus d'importance à ta forme de vague et ton chagrin disparaîtra. »
Avoir à l'esprit que l'humanité fait partie d'un ensemble est important. Car l'être humain se considère souvent comme le centre des choses en s'arrogeant des droits particuliers qui n'ont pas de raison d'être. Ainsi il ne voit que chez son prochain ce qu'il n'a pas, sans voir ce qu'il a déjà, et se cause les plus inutiles soucis.
Zen

Les beaux proverbes





 

samedi 10 novembre 2012

Le droit d'exister

Sensation de paix.
L'horloge du temps est arrêtée.
Ces secondes, ces minutes qui me fouaillaient pour me précipiter vers mes travaux, mes recherches, sont ce matin sans pouvoir sur moi.
Je goûte l'instant.
Je sens qu'il a plus à m'apprendre que l'accumulation de tous les suivants. Pourquoi me suis-je si rarement accordé le temps de vivre, le droit de vivre ?
Il me fallait justifier sans cesse mon existence par ma production, par mon rendement, à mes yeux comme a ceux des autres.
Mon existence, en soi, n'avait pas de valeur. Je ne croyais pas exister pour les autres, j'ai fini par ne plus exister pour moi.
Ce matin, j'ai le droit d'exister tout seul, pour moi tout seul.
Je prends le droit d'exister.
Et les êtres et les choses autour de moi commencent à exister d'une existence plus dense.
Eux aussi commencent à avoir le droit d'exister.
Nous sommes un univers d'existences solides, réelles, également importantes et respectables.
C'est comme si le sablier de l'existence se remplissait de minute en minute de la quantité de réalité qui le rend stable.
Ce n'est plus cette sensation de vide qu'il faut remplir d'actes, de mots, d'oeuvres.
Je goûte d'être immobile.
J'existe davantage de ne rien faire, je repose sur ma racine.
Quelle est cette racine ?
Je sens l'existence sourdre en moi sans arrêt, et ce mouvement, quand je l'observe, suffit à m'occuper.
Je lui fais confiance.
Je n'ai plus à intervenir, à me justifier d'exister, il me justifie.
Exister justifie d'exister.
C'est bon d'exister.
Ça ne doit « servir » à rien d'exister.
On n'est pas obligé de servir à quelque chose.
On n'est obligé de servir à rien.
On a le droit d'exister d'abord.
Il me semble que je cherchais sans cesse à justifier mon existence avant d'avoir pris conscience et goût d'exister.
Jusqu'ici, il m'était incroyable que l'on puisse passer du temps sans rien faire et ne pas le sentir perdu !
Le temps n'est pas rempli de ce qu'on y met.
Mon temps se remplit par l'attention que je lui porte...
    par le goût que j'en prends parce que je le considère
        parce que je me considère
            parce que je me suis restitué LE DROIT D'EXISTER.
Louis Evely, Extrait de son journal, octobre 1983

lundi 29 octobre 2012

Mode d'accès

mode d'accès.

par La page des survivants de la polio, lundi 29 octobre 2012, 22:47 ·
MODE D’ACCÈS, en quelques mots...
Mode d’accès assiste les organisateurs d’événements publics qui veulent
rendre leurs sites, leurs équipements et leurs services accessibles à
l’ensemble des personnes handicapées. Mode d’accès évalue les niveaux
d’accessibilité, avec la participation de personnes handicapées,
dans le but de proposer des adaptations respectueuses de
l’environnement et de la capacité financière des partenaires.
Mode d’accès est un service de l’Association régionale pour le loisir des
personnes handicapées de l’Île de Montréal, qui regroupe plus de 100
associations. En plus de Mode d’accès, l’Association régionale est à la
base du Défi sportif des athlètes handicapés et de HANDIDACTIS.
Ouvrir efficacement vos portes aux personnes handicapées, c’est plus qu’un geste
social digne de mention. C’est aussi élargir votre clientèle d’une manière qui peut devenir
significative. Au Canada 15% de la population, soit plus de 3 millions de personnes,
vivent avec une déficience. Au Québec on en dénombre 600 000, dont 150 000 sur l’Île
de Montréal. Il est facile d’identifier les personnes qui se déplacent en fauteuil roulant
ou à l’aide d’un chien-guide ou d’une canne, mais elles ne représentent qu’une fraction
de ce pourcentage.
Qui sont les autres? Des personnes ayant une déficience
intellectuelle, psychique ou auditive, ou encore
des personnes ayant une déficience physique mais qui
se déplacent sans fauteuil roulant. Elles se retrouvent
dans toutes les couches de la société sans distinction
d’âges, de sexe ou de race.
Ces personnes représentent un pouvoir d’achat qui
devient de plus en plus considérable, à mesure qu’elles
s’intègrent à la vie active. Leur participation à des
activités entraîne souvent la participation de parents et
d’amis qui viennent ajouter au nombre des visiteurs.
A cause d’un manque d’information déplorable, chaque jour, les personnes handicapées
se frappent cependant encore à des portes closes. On leur refuse l’accès à des services
publics ou à des nécessités comme l’emploi, le logement, ou les loisirs.
Les services de Mode d’accès sont spécifiquement orientés vers l’accessibilité des
événements publics de loisirs. Notre mission est de permettre aux personnes handicapées
d’avoir accès aux mêmes divertissements que le reste de la population, que se soit
sur une base collective ou individuelle. Nous sommes là pour assister les organisateurs
dans leurs efforts pour rendre accessibles ces événements.

Définition :
Un site accessible permet aux
personnes handicapées de circuler
librement et de prendre part à tous
les divertissements qu’offre un
événement, sans autre assistance
que celle déjà requise dans leur
quotidien.

source: altergo

vendredi 26 octobre 2012

Le miroir


Jamais vous ne pourrez vous voir vous-même dans un miroir. Un miroir peut être utile à votre toilette, voire indispensable, mais ce n'est pas dans un miroir que vous trouverez la révélation de vous-même. Vous ne pouvez pas vous regarder priant dans un miroir, vous ne pouvez pas vous voir comprenant dans un miroir. Votre vie profonde, celle par laquelle vous vous transformez vous-même, c'est une vie qui s'accomplit dans un regard vers l'autre. Dès que le regard revient vers soi, tout l'émerveillement reflue et devient impossible. Quand on s'émerveille, c'est qu'on ne se regarde pas. Quand on prie, c'est qu'on est tourné vers un autre ; quand on aime vraiment, c'est qu'on est enraciné dans l'intimité d'un être aimé. Il est donc absolument impossible de se voir dans un miroir autrement que comme une caricature si l'on prétendait y trouver son secret.
La vie profonde échappe à la réflexion du miroir ; elle ne peut se connaître que dans un autre et pour lui. Quand vous vous oubliez parce que vous êtes devant un paysage qui vous ravit, ou devant une oeuvre d'art qui vous coupe le souffle, ou devant une pensée qui vous illumine, ou devant un sourire d'enfant qui vous émeut, vous sentez bien que vous existez, et c'est même à ces moments-là que votre existence prend tout son relief, mais vous le sentez d'autant plus fort que justement l'événement vous détourne de vous-même. C'est parce que vous ne vous regardez pas que vous vous voyez réellement et spirituellement, en regardant l'autre et en vous perdant en lui. C'est cela le miracle de la connaissance authentique. Dans le mouvement de libération où nous sortons de nous-mêmes, où nous sommes suspendus à un autre, nous éprouvons toute la valeur et toute la puissance de notre existence...
Dans ce regard vers l'autre, nous naissons à nous-mêmes.
M. Zundel

           Voilà, c'est dit, alors pour ceux qui ont du mal a accepter leur situation de personne à mobilité réduite, vous vous devez a vous même, et à ceux qui vous entoure, de ne pas trop vous regarder et regarder tout ce qui vit et se meut autour de vous et vous vous éblouirez de ce qui la vie vous réserves.    

mercredi 24 octobre 2012

Règles pour être (s) humain (s)

Un corps t'a été donné. Tu peux l'aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour toute la durée de cette vie. Tu vas apprendre des leçons. Tu es inscrit(e) dans une école informelle à plein temps appelée «Vie ». Chaque jour tu auras l'occasion d'apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer les leçons, ou penser qu'elles sont idiotes ou sans pertinence.
Il n'y a pas de fautes, seulement des leçons. La croissance est un processus d'essai et erreur : l'expérimentation. Les expériences « ratées » font tout autant part du processus que celles qui réussissent.
Une leçon sera répétée jusqu'à ce quelle soit apprise. Une leçon te sera présentée sous diverses formes, jusqu'à ce que tu l'apprennes. Quand tu l'auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante.
Apprendre des leçons ne finit jamais. Il n'y a pas de partie de «Vie» qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des leçons à apprendre.
« Ailleurs » n'est pas meilleur qu' « ici ». Quand ton « ailleurs » est devenu « ici », tu obtiens à nouveau un autre « ailleurs » qui a son tour te semblera meilleur qu' « ici ».
Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui que si ce quelque chose reflète une chose que tu aimes ou que tu détestes en toi.
Ce que tu fais de ta « Vie » dépend de toi. Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin. Ce que tu en fais dépend de toi. Le choix t'appartient.
Tes réponses sont en toi. Les réponses aux questions de la « Vie » sont en toi. Tout ce qu'il te faut, c'est regarder, écouter et faire confiance.
A mesure que tu t'ouvres à cette confiance, tu te souviendras de plus en plus de tout ceci.
Gitta Mallasz